ÉDITORIAL • 19 AVRIL 2025
Publié ce mardi en collaboration avec l'Organisation météorologique mondiale, le rapport de l’observatoire européen Copernicus dresse, comme chaque année depuis 2013, un état de santé du climat. En analysant les niveaux de gaz à effet de serre ainsi que les températures de l’air et de la surface de la mer, cette nouvelle édition confirme une réalité alarmante: 2024 a bel et bien été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Bien que généralisé, le réchauffement climatique ne touche pas toutes les régions du monde avec la même intensité. Certaines latitudes se réchauffent plus vite que d’autres et, à ce titre, l’Europe mène la course en tête. En effet, d’après les chercheurs, le Vieux Continent se réchauffe deux fois plus rapidement que la moyenne mondiale. Une longueur d’avance qui n’a rien d’enviable tant les conséquences sont déjà palpables. De la région de Valence en Espagne aux rives du Danube en passant par la Grèce, l’année écoulée a été marquée par une cascade d’événements climatiques extrêmes. Alors que certains pays sont assaillis par des précipitations torrentielles et des inondations dévastatrices, d’autres sont accablés par des chaleurs écrasantes et des épisodes de sécheresse qui attisent le risque d’incendie. À l’instar de la toile d’araignée dépeinte par Vija Celmins, notre monde se compose d’une multitude de fils qui reposent les uns sur les autres et dont l’équilibre peut être menacé si l’on ne veille pas à sa conservation.
Cap sur Osaka! Après Dubaï, c’est au tour du Japon d’accueillir l’Exposition universelle. Inaugurée le 13 avril, l’Expo 2025 se nichera pendant six mois au sein du "Grand Anneau”, la plus vaste structure circulaire en bois jamais construite. Les visiteurs sont invités à se promener tant dans les allées que sur le toit-promenade pour découvrir les pavillons futuristes de 160 pays. Contrairement à la Tour Eiffel parisienne, à l’Atomium bruxellois ou encore à la Space Needle de Seattle, l’Anneau, symbole d’unité mondiale, ne devrait, a priori, pas être conservé à l’issue de l’événement. L’œuvre de Richard Woods laisse d’ores et déjà entrevoir le futur démantèlement des poutres qui composent ce monument architectural.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber