EDITORIAL • 31 OCTORE 2020
Le chronomètre s'affole, le nombre de contaminations au Covid-19 aussi. Nous sommes lentement mais sûrement assaillis par le sentiment de ne plus rien contrôler et de nous battre contre des moulins à vent... Comme si l’espoir de vaincre s’amenuisait au fil des semaines. Le reconfinement, aussi contraignant soit-il, fait écho au dessin de Louise Bourgeois: il laisse entrevoir la possibilité d’un "reset", d’une réinitialisation et fait renaître l’envie d’y croire.
La course à la Maison Blanche entre dans sa dernière ligne droite et on en finit par oublier que les américains ne seront pas seulement amenés à se prononcer pour l’un ou l’autre des deux candidats en lice mais devront aussi se mobiliser pour élire une pléthore de députés, de sénateurs et de maires, tant à l'échelle nationale que locale... La mobilisation de la population semble sans précédent. Le tableau de Derrick Adams rappelle que cette année plus que jamais, les électeurs ne doivent bouder les urnes.
En temps normal, en cette veille de Toussaint, la fête d'Halloween permet de canaliser toutes les peurs. Si, par les temps qui courent, les masques c’est maintenant tous les jours, les portraits masqués de Saul Steinberg nous invitent à nous souvenir que les masques ont aussi pour fonction première de faire fuir les démons et de semer les mauvais esprits.
Restez curieux et bonne lecture! Merci à vous qui me lisez depuis quatre ans déjà!
Zoé Schreiber