ÉDITORIAL • 23 AVRIL 2022
Après s’être succédés sur les plateaux de télévision sans jamais se croiser, les deux candidats en lice pour la présidence française se sont enfin retrouvés face à face ce mercredi. Qui dit retrouvailles, dit aussi impression de déjà-vu. Le débat tant attendu de l’entre-deux-tours comme un bis repetita du débat qui les avait mis en présence il y a cinq ans. Bis repetita certes, mais, si on a bien pris les mêmes pour mieux recommencer, la donne du match retour n’était pas la même. Cinq ans, c’est long, même si on a le sentiment que c’était hier. Cinq ans pour rectifier la piètre performance de l’un face à l’autre. Cinq ans pour tirer le bilan de celui qui avait hier pris le dessus. Sans surprise, les deux camps ont revendiqué la victoire de leur candidat à l'issue du débat. Le dessin de Paul Klee laisse pourtant entendre que, rares sont les duels sans vainqueur ni vaincu.
Célébrée pour la toute première fois en 1970 aux États-Unis, la journée internationale de la Terre a fait des émules et est aujourd’hui commémorée, tous les 22 avril, un peu partout dans le monde. La Journée de la Terre 2022 intervient après la publication, il y a 3 semaines, du dernier volet du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ledit rapport a mis en lumière les pistes à suivre pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et freiner, par voie de conséquence, le réchauffement climatique. On se plaît à espérer que les politiques tiendront compte du souhait des citoyens et qu’ils “verdiront” progressivement leurs programmes pour faire plus de place à l’écologie et à l’environnement. Comme le rappelle de façon subliminale l’installation d’Andy Goldsworthy, notre terre nourricière nous porte et subvient à nos besoins et on se doit de prendre soin d’elle comme elle prend soin de nous…
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber