Vija Celmins

Vija Celmins, Untitled (Moon Image), 1969

Vija Celmins, Untitled (Moon Image), 1969

Dans le viseur d’un appareil photo, un plan rapproché du sol lunaire... 

La pratique artistique hyperréaliste de Vija Celmins (1938-) s’articule autour de la peinture mais aussi du dessin naturaliste, de la gravure et de la sculpture. Américaine d’origine lettone, elle travaille en séries qu’elle explore de manière répétitive et sa palette se décline en nuances de gris. Si les objets du quotidien peuplent son œuvre à ses débuts, elle ravive ensuite des souvenirs d’enfance et de guerre pour se focaliser enfin sur les étoiles certes mais aussi sur la surface ondulée de la mer et l’architecture fragile de toiles d’araignées… Du bout de son pinceau, en s’inspirant de photos trouvées, elle analyse et peint le plus fidèlement possible ses sujets de prédilection qu’elle transforme en espaces de contemplation. « Pour moi, dessiner (...) c'est une preuve de la pensée, un témoignage du passage d'un lieu à un autre. » 


Copyright © 2021, Zoé Schreiber

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March 25, 2020 / Zoé Schreiber

 

Vassily Kandinsky

Vassily Kandinsky, Several Circles, 140,3 x 140,7cm, 1926.jpg

Vassily Kandinsky, Several Circles, 140,3 x 140,7cm, 1926

« Créer une œuvre, c’est créer un monde… » — Vassily Kandinsky

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February 18, 2021 / Zoé Schreiber

 

Liu Bolin

Liu Bolin, Pharamacy, 2013

Liu Bolin, Pharamacy, 2013

Dans une pharmacie, entre les rangées de médicaments, se cache une silhouette… Cherchez l’erreur, cherchez l’artiste…

Maître du camouflage, le plasticien chinois Liu Bolin (1973-) est connu pour ses photographies “trompe-l’oeil” et ses auto-portraits. À la croisée du “body art”, de la performance et de l’art optique, ses oeuvres interrogent les relations entre le corps et le décor, l’homme et l’environnement, l’individu et la société. Accompagné d’une équipe d’assistants, muni de ses pots de peinture et de son appareil photo, il se met en scène dans des lieux de son choix et pause des heures durant, les yeux fermés, immobile et impassible, le corps entier enduit de peinture de telle sorte à ne faire qu’un avec le paysage. Ses tirages non-retouchés mettent en exergue la mutation de la société chinoise: le passé communiste, la mondialisation, la corruption, le coût écologique et social de la surconsommation effrénée... « J’ai décidé de me fondre dans l’environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi. »


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January 5, 2019 / Zoé Schreiber