Graciela Iturbide

Graciela Iturbide, Carnaval, Tlaxcala, Mexico, 1974

Graciela Iturbide, Carnaval, Tlaxcala, Mexico, 1974

Face caméra, réfugié(e) derrière son masque et son chapeau à plumes...Au carnaval tout est permis, au carnaval on fait ce qui nous plait...

La photographe mexicaine Graciela Iturbide (1942-) sillonne son pays et capte le syncrétisme culturel, le savant mélange de tradition et de modernité, qui le caractérise. La mort, les oiseaux et les rites et coutumes des populations indigènes sont ses sujets de prédilection. Elle vient à la photographie dans le courant des années 70 quand elle rencontre, pendant ses études de cinéma, son professeur et mentor, Manuel Álvarez Bravo, le « père » de la photographie mexicaine, dont elle devient l’assistante. Sa démarche est à la fois intuitive et spontanée. Elle photographie ce qui l’émeut, ce qui l’émerveille et la surprend. Elle révèle l’imaginaire qui sommeille dans le réel et certaines « apparitions » qu’elle immortalise en déclenchant l’obturateur de son appareil photo s’apparentent à un rêve éveillé. « L’appareil est un prétexte pour partager la vie des gens, la succession et la simplicité de leurs fêtes – un moyen de me plonger dans mon pays. »

Copyright © 2021, Zoé Schreiber

Voir sur Instagram


LIRE PLUS

September 8, 2020 / Zoé Schreiber

 

Maria Thereza Alves

Maria Thereza Alves, The Flood, watercolour on paper, 65x50cm, 2017.  Courtesy the artist and Michel Rein Paris/Brussels

Maria Thereza Alves, The Flood, watercolour on paper, 65x50cm, 2017.
Courtesy the artist and Michel Rein Paris/Brussels

Un paysage scarifié, une inondation dévastatrice, la nature qui se déchaîne…

La pratique artistique de Maria Thereza Alves (1961-) révèle la face cachée des oppressions et promeut l'avancement de la justice sociale. Artiste brésilienne engagée, exilée avec sa famille proche aux Etats-Unis pendant les années de dictature militaire, elle vit aujourd'hui à Berlin. En 1981, elle co-fonde le Partido Verde brésilien (parti des Verts) et est impliquée dans la protection des droits des peuples autochtones. Son travail protéiforme (dessins, peintures, vidéos, installations, performances…) se nourrit à la fois de recherches extensives et d'expériences personnelles. Elle dénonce et critique, avec sensibilité et poésie, l'impact pernicieux que des pratiques héritées du colonialisme ont sur l’environnement dans un souci d'éveiller chez le spectateur une prise de conscience sociale et écologique.

Copyright © 2021, Zoé Schreiber

Voir sur Instagram


LIRE PLUS

May 31, 2022 Zoé Schreiber

Maria Thereza Alves 2017.jpg

December 2, 2017 / Zoé Schreiber