Hurvin Anderson

Hurvin Anderson, Sun Shade, 2013

Hurvin Anderson, Sun Shade, 2013

Derrière chaque nuage se cache un rayon de soleil… 

Hurvin Anderson (1965-) est un artiste anglais d’origine jamaïcaine. Nominé pour le Turner Prize (2017), il s’inspire de son histoire personnelle et explore le sentiment d’être à la fois d’ici et d’ailleurs. Souvenirs et photographies alimentent sa pratique artistique. Ses toiles évocatrices, à la lisière entre figuration et abstraction, sont empreintes de nostalgie. Après avoir longtemps dépeint le salon de coiffure où, enfant, il accompagnait son père, il raconte aujourd’hui le lointain et les paysages qu’il offre à notre regard décrivent tantôt une végétation luxuriante tantôt des endroits certes idylliques, mais obstrués par des grilles et des clôtures… Une façon de traduire tant la proximité que la distance, la sensation d’enracinement et de déracinement, d’appartenance et d’aliénation. Comme il se plaît à le dire, “mes peintures sont un dialogue entre deux territoires.”

Copyright © 2020, Zoé Schreiber

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Hurvin Anderson

Hurvin Anderson, Flat Top, 2008, oil on canvas, 98 3/8 x 81 7/8 in. Courtesy Thomas Dane Gallery

Hurvin Anderson, Flat Top, 2008, oil on canvas, 98 3/8 x 81 7/8 in. Courtesy Thomas Dane Gallery

Le lieu décrit par ce tableau est immédiatement reconnaissable et l’atmosphère qui s’en dégage est énigmatique. Bien que vacant, les cheveux qui jonchent le sol du salon de coiffure laissent deviner la présence de clients.

Hurvin Anderson (1965-) est un artiste anglais d’origine jamaïcaine. Nominé pour le Turner Prize (2017), il s’inspire de son histoire personnelle et explore le sentiment d’être à la fois d’ici et d’ailleurs. Souvenirs et photographies alimentent sa pratique artistique. Ses toiles évocatrices, à la lisière entre figuration et abstraction, sont empreintes de nostalgie. Après avoir longtemps dépeint le salon de coiffure où, enfant, il accompagnait son père, il raconte aujourd’hui le lointain et les paysages qu’il offre à notre regard décrivent tantôt une végétation luxuriante tantôt des endroits certes idylliques, mais obstrués par des grilles et des clôtures… Une façon de traduire tant la proximité que la distance, la sensation d’enracinement et de déracinement, d’appartenance et d’aliénation. Comme il se plaît à le dire, “mes peintures sont un dialogue entre deux territoires.”

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