ÉDITORIAL • 16 MARS 2024
À l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, vétérinaires et professionnels du monde équestre tirent la sonnette d’alarme et militent en faveur de l’instauration de garde-fous permettant d’assurer le bien-être animal. Présents pour la première fois aux JO de 1900 et inscrits définitivement au programme olympique en 1912, les sports équestres sont la seule discipline dans laquelle concourent des animaux. Au trot ou au galop, les chevaux propulsent leurs cavaliers vers la médaille. Au saut d’obstacle comme au dressage et au concours complet, c’est la symbiose du binôme cheval-cavalier qui est évaluée selon des critères d’agilité, d’endurance, de contrôle et de maîtrise technique. Gagner ne se fait pas sans sacrifice et la victoire s’arrache bien souvent après de longues et nombreuses heures d’entraînement. Si l’athlète humain se soumet de son plein gré à ce régime exigeant, qu’en est-il des athlètes équins? La discipline sportive est encore trop souvent entachée par des scandales et des scènes de violence et d’abus… Avant d’être l’auxiliaire de l’homme, le cheval est, comme nous le donne à voir le tableau de Susan Rothenberg, un mammifère équidé majestueux qui, comme tout animal, mérite le respect.
Qui dit retour du printemps dit éveil de la nature et qui dit nature en éveil dit apparition de bourgeons et pollinisation. Le rhume des foins tant redouté par les allergiques est sorti d’hibernation et avec lui son lot d’éternuements, de picotements et de chatouillis… L’installation de Wolfgang Laib rend visible l’invisible et nous rappelle que bien qu’allergène, le pollen est source de vie.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber