EDITORIAL • 5 SEPTEMBRE 2020
La fin de l’été s’apparente, outre-Atlantique, à une saison en enfer et la violence disproportionnée dont a à nouveau fait preuve un policier blanc contre un homme noir n’a fait qu’embraser, une fois de plus, les esprits. L’œuvre de Sable Elyse Smith tombe à point nommé pour nous rappeler que l’univers pénitentiaire, corollaire au racisme systémique de la société américaine, n’est pas le remède à tous les maux et que tout drame entraîne des victimes collatérales.
Gel hydroalcoolique dans les cartables et masques sur le nez pour les aînés, les élèves de la maternelle au lycée ont retrouvé le chemin de l’école. Une rentrée certes inédite mais on se plaît à croire, qu’à l’instar des petits écoliers immortalisés par Robert Doisneau, petits et grands vont redécouvrir le plaisir d’apprendre "pendus aux lèvres" de leurs enseignants.
Symbole de renouveau, la spirale de Louise Bourgeois nous incite quant à elle à retrouver l’équilibre dans l'instabilité.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber