NEWSLETTER • 13 JANUARY 2024

ÉDITORIAL • 13 JANVIER 2024

D’un coup d’un seul, l’hiver a mené cette semaine sa première offensive et le froid s’est abattu sur l’Europe. Des masses d’air glaciales et sèches, provenant de Russie et de Scandinavie, ont brusquement déferlé sur le continent et “réfrigéré” l’atmosphère. Dans les pays nordiques, en s’offrant une descente en chute libre, le mercure a battu tous les records et tutoyé les -43°C en Suède. Si les températures négatives dans nos contrées sont moins extrêmes que celles observées dans le grand Nord, le froid ressenti n’en est pas moins mordant. Force est de constater qu’au fil d’hivers où les épisodes de grand froid sont non seulement de plus en plus rares mais aussi de moins en moins longs et de moins en moins intenses, on a un tant soit peu oublié l’anatomie d’hivers où manteaux, pulls, gants, écharpes et bonnets doivent impérativement reprendre du service. Le tableau de Fabienne Verdier nous invite à méditer sur l’énergie et la force tourbillonnante du vortex polaire.

Que la vague de froid qui frappe actuellement l’Europe n’induise personne en erreur… Selon le rapport annuel de l’observatoire européen Copernicus publié ce mardi, notre planète est bel est bien en surchauffe. Bien que marquée par des événements climatiques extrêmes (sécheresse et canicules, incendies, précipitations dévastatrices, inondations meurtrières, ouragans…) aux quatre coins du monde, 2023 a officiellement remporté la palme de l’année la plus chaude de l’histoire et le mois de décembre dernier celle du mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial. Comme le suggère l’intitulé de l’oeuvre de Robert Motherwell, les dès ne sont toutefois pas encore jetés et atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris relève encore du domaine du possible.

Bonne année, restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2024, ZOÉ SCHREIBER

NEWSLETTER • 19 SEPTEMBRE 2020

EDITORIAL • 19 SEPTEMBRE 2020

Réchauffement climatique aidant, la côte ouest des Etats-Unis s’est transformée cet été en un gigantesque brasier. La catastrophe écologique est immense et, à l’instar du tableau de Lois Dodd, “notre maison brûle” et les pompiers s’efforcent vaille que vaille de contenir les flammes et de protéger la population. L’épidémie de Covid-19 ressemble elle aussi, au fur et à mesure de la recrudescence des contaminations, à un incendie partiellement éteint, à un feu couvant dont les braises pourraient à nouveau se rallumer.

Le titre du tableau de Robert Motherwell fait écho aux températures encore estivales pour ne pas dire caniculaires.. Un été qui joue les prolongations... Un été indien, une saison qui, pour citer librement la chanson de Joe Dassin, n’existe plus seulement dans le Nord de l’Amérique.

Enfin, le nageur de Robert Moskowitz rappelle que dans l'effort, persévérance et abandon vont souvent de pair.

Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2020, ZOÉ SCHREIBER