NEWSLETTER • 11 MAY 2024

ÉDITORIAL • 11 MAI 2024

C’est à bord du Belem, un "fameux trois-mâts fin comme un oiseau” pour paraphraser la chanson, que la flamme olympique a franchi, ce mercredi, une étape décisive de son marathon. Douze jours après avoir été allumée à Olympie en Grèce, elle a été accueillie, dans la joie et la bonne humeur, dans le Vieux-Port de Marseille. L’arrivée de la torche dans la cité phocéenne a donné un véritable coup d’accélérateur au compte à rebours qui nous sépare de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, le 26 juillet prochain. Symbole d’unité et de fraternité, le relais de la flamme marque le top départ des festivités dans l’Hexagone et dans les départements et les territoires d’outre-mer. Désormais, ce ne sont pas moins de 10 000 porteurs qui se relaieront, par monts et par vaux, du Mont Saint-Michel au château de Chambord en passant par les Antilles et les grottes de Lascaux, pour terminer leur course en apothéose dans la Ville Lumière. L’anneau de Robert Mangold évoque la forme circulaire du chaudron olympique dessiné par le designer Mathieu Lehanneur et rappelle que ce sont les relayeurs de la flamme (athlètes, célébrités et anonymes de tous horizons confondus) qui donnent l’impulsion à ce rituel indissociable du coup d’envoi des J.O. 

C’est un tout autre compte à rebours qui s’emballe et donne des palpitations aux scientifiques et climatologues. D’après un nouveau sondage effectué auprès des membres du GIEC (le Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il y a fort à parier que le réchauffement de la planète dépasse le seuil de 1,5°C préconisé par les accords de Paris... L'alignement de thermomètres de Paul Leitner met en évidence qu’en matière de changement climatique chaque centième de degré compte.

Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

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NEWSLETTER • 19 DÉCEMBRE 2020

EDITORIAL • 19 DÉCEMBRE 2020

Qualifier cette année 2020 d’annus horribilis, à l’instar de la formule utilisée par la reine d’Angleterre en 1992, est tentant. En cette veille de réveillons festifs, l'Europe se reconfine (une fois de plus...) pour juguler une recrudescence de l’épidémie... Le spleen n'est pas loin, les vers de Baudelaire non plus et le ciel de James Turrell, "bas et lourd pèse comme un couvercle..."

Le duo de choc gris béton et jaune citron de Robert Mangold fait écho au choix mis en exergue par le "faiseur de couleurs" pour l'année 2021… Résilience et espoir en guise de feuille de route et un appel à réenchanter les mois à venir, à se souvenir qu’après la pluie, le beau temps et à rester optimistes, envers et contre tout.

Enfin, le tableau de Mel Bochner pour nous aider à garder le souffle et à surnager... En cette fin d’année, réapproprions-nous la maxime de Voltaire et évertuons-nous à être heureux, parce que c’est bon pour la santé...

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Zoé Schreiber

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