NEWSLETTER • 17 AVRIL 2021

EDITORIAL • 17 AVRIL 2021

Cette semaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme et annoncé que la pandémie se propageait rapidement et avait une nouvelle fois atteint “un point critique”. La situation épidémiologique s’améliore dans certains pays mais reste extrêmement instable voire volatile dans de nombreuses régions du monde. La sortie du tunnel que l’on nous promet depuis des mois semble s’éloigner au fur et à mesure que l’on s’en approche.

Les piétons en plâtre mis en scène dans le “tableau vivant” de George Segal attendent le “feu vert” pour enfin traverser la rue. Regroupés sur le bord du trottoir, ils semblent perdus dans leurs pensées… L’éclairage contrasté et les injonctions contradictoires (“walk” / “don’t walk”) mettent en exergue une certaine tension mais aussi une solitude certaine.

Si sur le continent le contexte sanitaire reste préoccupant et la prudence demeure de rigueur, outre-Manche, l’optimisme regagne du terrain. L’œuvre de Ray Richardson fait écho à la réouverture en extérieur des pubs et laisse présager le jour où ceux qui le souhaitent pourront à nouveau se retrouver autour d’un verre en terrasse.

La crise sanitaire, l'incertitude et le contexte anxiogène impactent nos interactions sociales et mettent à mal la santé mentale de certains. Le champ des possibles s’est rétréci et le fragment de visage sculpté par Mark Manders semble pris en étau.

Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2021, ZOÉ SCHREIBER

NEWSLETTER • 1 AOÛT 2020

EDITORIAL • 1 AOÛT 2020

Que de bruit, que d’informations contradictoires, que de déclarations à l’emporte pièce... Tant est si bien que le bla bla bla en devient inaudible. Une chose est certaine: la surinformation est devenue notre pain quotidien et tout le monde parle de tout et de rien. Mel Bochner nous rappelle, si besoin est, que le langage n’est ni anodin ni transparent. Si la pandémie reste au diapason de l’été, il faut savoir raison garder. Entre l’alarmisme et la banalisation, nous nous devons de trouver, à l’instar de Kourtney Roy, le juste milieu. Qu’il pleuve ou qu’il vente, comme le promeneur et son chien de Ray Richardson, il nous faut garder le cap.

Bel été à vous qui avez déjà pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!

Zoé Schreiber

COPYRIGHT © 2020, ZOÉ SCHREIBER