EDITORIAL • 1 AOÛT 2020
Que de bruit, que d’informations contradictoires, que de déclarations à l’emporte pièce... Tant est si bien que le bla bla bla en devient inaudible. Une chose est certaine: la surinformation est devenue notre pain quotidien et tout le monde parle de tout et de rien. Mel Bochner nous rappelle, si besoin est, que le langage n’est ni anodin ni transparent. Si la pandémie reste au diapason de l’été, il faut savoir raison garder. Entre l’alarmisme et la banalisation, nous nous devons de trouver, à l’instar de Kourtney Roy, le juste milieu. Qu’il pleuve ou qu’il vente, comme le promeneur et son chien de Ray Richardson, il nous faut garder le cap.
Bel été à vous qui avez déjà pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber