ÉDITORIAL • 8 AVRIL 2023
La nature ne nous offre pas toujours ce qu’elle a de meilleur. Si le retour des beaux jours se fait encore attendre, le printemps s’est bel et bien invité dans nos contrées et, avec lui, son lot d’allergies. Yeux qui pleurent, nez qui coule, éternuements, toux, sensations de picotement… En cette saison, le rhume des foins touche de plus en plus de personnes. Floraison des arbres, des plantes, des fleurs et des graminées aidant, la présence accrue de pollens dans l’atmosphère irrite les muqueuses des plus sensibles. Au Japon, ce ne sont pas les cerisiers en fleurs qui causent les rhinites allergiques mais bien les nuages de pollen que libèrent, dès le retour de la belle saison, les cèdres et les cyprès qui ont contribué au reboisement massif des forêts dans l’immédiat après-guerre. Les allergies polliniques concernent non moins de 40% de la population de l’archipel, tant et si bien qu’elles sont aujourd’hui considérées comme un fléau national à éradiquer. Le tableau de Lois Dodd rappelle que, pour d’aucuns d’entre nous, le spectacle de l’éveil de la nature est plus agréable à contempler de loin voire même en peinture.
Toits arrachés, arbres déracinés, voitures renversées, quartiers entiers réduits à néant après le passage de tornades dévastatrices dans le Sud et le centre des États-Unis. La sculpture monumentale d’Alice Aycock laisse rêveur sur la force cinétique et le chaos que peut semer l’intensité du tourbillon au coeur de la tornade.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber