ÉDITORIAL • 25 MARS 2023
Si on pouvait hier encore “vivre d’amour et d’eau fraîche”, aujourd’hui l'épuisement des réserves d'eau potable menace l’avenir de la planète bleue. Publié le 22 mars dans le cadre de la journée mondiale de l’eau, un rapport conjoint de l’ONU et de l’UNESCO tire la sonnette d’alarme. D’ici à l’horizon 2050, l’accès à l’eau potable, ressource vitale et indispensable s’il en est, va lentement mais inéluctablement se raréfier. L’urbanisation croissante et la démographie galopante sont au cœur des enjeux liés à la crise de l’eau dans la mesure où, selon les estimations de la Banque mondiale, la demande dans les villes devrait progresser de plus de 50% au cours des 30 prochaines années. Bien que le réchauffement climatique aggrave le stress hydrique, la bonne gestion des ressources en eau douce (dans le secteur agricole, qui est de loin le plus grand consommateur, mais aussi dans les secteurs énergétiques, industriels, etc...) doit elle aussi être examinée et révisée. Avec la multiplication des sécheresses et des inondations et la perte de la biodiversité, la crise de l'eau et de l’assainissement sont les défis majeurs des décennies à venir. Le banalité du verre vide dépeint par Peter Dreher fait immanquablement penser au spectre de la pénurie annoncée qui plane d’ores et déjà sur certaines grandes métropoles du monde.
Chaque année aux Pays-Bas, l’inauguration du plus grand jardin floral d’Europe sonne le glas de l’hiver et ouvre le bal de la saison printanière. Les visiteurs du parc de Keukenhof pourront admirer, jusqu’à perte de vue, des parterres composés de milliers de tulipes certes mais aussi de jonquilles, jacinthes et crocus. La symphonie de couleurs immortalisée par Alex MacClean évoque avec allégresse le retour de la belle saison.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber