ÉDITORIAL • 2 décembre 2023
Coup d’envoi de la COP28. Après le grand raout de Sharm-El-Sheikh l’année dernière, c’est au tour de l’émirat de Dubai d’accueillir la “Conférence des parties”. Pendant deux semaines et comme chaque année depuis 1992, dirigeants politiques et scientifiques du monde entier se réunissent pour se mettre à pied d’œuvre pour lutter contre le dérèglement du climat. La COP permet d’évaluer l’efficacité des mesures en place et de coordonner les actions futures. À l’ordre du jour: accélérer la transition énergétique, définir le financement de l’action climatique mais aussi dresser le premier bilan mondial des engagements pris pour réduire les gaz à effet de serre depuis les Accords de Paris (2015). Force est de constater que, si l’objectif reste de parvenir à limiter l’augmentation de la température de la planète à 1,5°C, plus le temps passe, plus l’urgence presse… A l’heure où la planète est en surchauffe et où 2023 est en passe de remporter la palme de l’année la plus chaude jamais enregistrée, tous les yeux sont rivés, comme l’illustre de façon subliminale l’installation de Jenny Kendler, sur la teneur des négociations à venir.
Qui dit eau potable, dit eau répondant à des normes sanitaires strictes et faisant l’objet d’inspections régulières. Plusieurs scandales ont récemment révélé que l’eau du robinet était souvent contaminée aux substances chimiques nocives pour l’organisme. Ces révélations mettent à mal nos certitudes et ébranlent notre confiance en la qualité et la salubrité de l'eau que nous consommons au quotidien. Le verre qui figure sur l'œuvre de James Rosenquist rappelle à notre bon souvenir que, depuis 2010, l’accès à l'eau potable est un droit fondamental qui devrait être accessible à tout un chacun.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber