EDITORIAL • 28 NOVEMBRE 2020
Bis repetita... Les discours solennels des politiques réitèrent jusqu’à plus soif le bien-fondé de la stratégie sanitaire... On ne demande qu’à y croire mais, à l’approche des réveillons de fin d’année, non seulement marteler le message ne convainc plus mais la défiance s’installe... Pourtant, comme en témoigne l’installation d’Oriol Vilanova, la répétition permet d’interroger ce que l’on voit, ce que l’on sait mais aussi ce que l’on fait sans y penser.
La résurgence de la pandémie fin octobre a entraîné une nouvelle baisse de rideau forcée des commerces non essentiels. Qui dit fermeture des magasins dit essor des ventes en ligne et centres de tri postaux débordés par l’afflux de colis. Pas l’ombre d’une trace d’activité humaine dans l’entrepôt logistique immortalisé par Andreas Gursky et on ne peut que s’interroger sur les conditions de travail dans ces usines des temps modernes.
L’œuvre de Nathan Coley rappelle qu’il nous faut être réalistes et garder à l’esprit que, contre le Covid-19, il ne faut pas s’attendre à un remède miracle.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber