EDITORIAL • 8 MAI 2021
Une impression de déjà-vu... Un scénario somme toute assez similaire à celui qui nous avait été proposé l’année dernière à la même époque. Une différence de taille toutefois: la campagne de vaccination bat son plein et permet d’envisager une reprise progressive des activités... Comme l’illustre l’œuvre de Piotr Kowalski, la généralisation du vaccin est annonciatrice d’une perspective encourageante et est vecteur d’optimisme quand bien même prudent... À l’échelle européenne, la page Covid se tourne dans les esprits et l’horizon se dégage enfin...
Le calendrier d’assouplissement des mesures restrictives corrobore le dicton “en mai, fais ce qu'il te plait”. Si le contexte socio-économique, la lassitude pour ne pas dire le ras-le-bol de la population et le début de la saison touristique jouent un rôle certain dans la gestion de la crise sanitaire, il n’en demeure pas moins que l’ouverture du champ des possibles souffle comme un vent de liberté et nous donne l’envie d’esquisser, à l’instar des personnages du tableau de Marcel Dzama, un pas de danse.
Éphémères ou non, les terrasses se déploient sur les trottoirs depuis l’annonce de la réouverture en extérieur des cafés, bars et restaurants. La photo de Ralph Gibson laisse deviner les prémices d’un retour à la normale et nous invite à retrouver le plaisir de siroter un café, de prendre l’apéro ou de partager un repas en toute convivialité.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber