EDITORIAL • 15 MAI 2021
Y a d’la joie, partout y’a d’la joie en ce weekend prolongé. Après des mois à avancer à tâtons dans un long couloir d’incertitudes, l’annonce du “plan été” et du calendrier de déconfinement a remonté le moral des troupes et on se plaît à espérer que le pire est derrière nous. Si le mantra en bas de l’œuvre de Rose Wylie rappelle que, pour gagner, il faut risquer de perdre, la bonne humeur ambiante est contagieuse et l’envie nous prend, à l’instar de sa patineuse, de nous enhardir et de voir la vie en rose…
Optimisme et légèreté certes mais la ligne noire entre les étagements de couleur de Mark Rothko laisse craindre qu’il reste une ombre au tableau. Le niveau des contaminations est encore élevé et la menace des variants à l’échelle mondiale continue de planer à l’horizon. Gardons à l'esprit que nous sommes tous interconnectés, que le virus ne connait pas de frontières et que, par voie de conséquence, “personne n'est en sécurité tant que le monde entier ne le sera pas.” Vaccination, responsabilité individuelle et solidarité restent encore et toujours nos meilleures alliées pour contenir ensemble la grisaille, éviter un retour de manivelle et faire luire la lumière au bout du tunnel…
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber