EDITORIAL • 24 JUILLET 2021
Vagues de chaleur, sécheresse, feux de forêt, pluies torrentielles et crues subites et dévastatrices... Les phénomènes extrêmes se multiplient aux quatre coins du globe… S’il est encore prématuré d’établir un lien entre la fréquence de ces épisodes et le réchauffement climatique, il n’en demeure pas moins essentiel de remettre le dossier au centre de nos préoccupations. On s’accorde tous pour dire que prévenir vaut mieux que guérir mais, comme nous le laisse imaginer Estelle Chrétien dans son oeuvre in situ, on aimerait aussi croire qu’en y mettant tous un peu du nôtre, on pourrait “repriser, retisser les fils et réparer la nature.”
Il y a quelques semaines, le “dôme de chaleur” étouffait littéralement l’ouest américain et canadien. Ces dernier-jours, c’est le phénomène de la “goutte froide” qui a semé la zizanie dans nos contrées et entraîné une grande instabilité météorologique. Les images des inondations en Belgique et en Allemagne ont marqué les esprits et celles qui nous parviennent du centre de la Chine sont elles aussi apocalyptiques. Le tableau d’Helen Frankenthaler rappelle que l’eau de notre planète bleue est aussi vitale que destructrice.
Le soleil s’est levé hier sur les 32ème Jeux Olympiques modernes. Reportés d’un an en raison de la crise sanitaire, ils se tiendront jusqu’au 8 août au Japon. Si, comme en témoigne la sérigraphie de Romare Bearden, les jeux de 1976 prônaient la paix et la coopération entre les peuples et les athlètes, ceux de Tokyo prônent quant à eux “l’unité dans la diversité” et visent à faire avancer les droits humains. Que la fête commence et que les valeurs sportives triomphent!
Bel été à vous qui avez pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber