Margaret Kilgallen

Margaret Kilgallen

« Le bonjour amène la conversation… »

Artiste américaine, Margaret Kilgallen (1967-2001) est associée à la Mission School, un mouvement artistique qui voit le jour à San Francisco dans les années 90. Décédée prématurément, elle laisse derrière elle une oeuvre figurative foisonnante composée de peintures, de dessins et de fresques murales. L’épure de son tracé fait tendre son univers graphique vers la bande-dessinée. Elle peint sur du papier, sur du bois et sur des matériaux de récupération mais aussi dans l’espace public. Le paysage urbain de la Californie et ses habitants l’inspirent. Un temps bibliothécaire et relieuse, elle émaille ses oeuvres de références à la typographie, aux livres et à la gravure. Le surf, le graffiti, le skateboard, la musique folk parsèment également son vocabulaire artistique. Elle dépeint son panthéon d’héroïnes, des femmes indépendantes qui occupent l’espace pictural et vaquent à leurs occupations. Son ambition: contribuer à faire évoluer la perception des femmes dans la société.

Copyright © 2022, Zoé Schreiber

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Josh Smith

Josh Smith Untitled, oil on panel, 121.9 x 91.4 cm, 2013. Image courtesy the artist and Luhring Augustine, Xavier Hufkens, David Zwirner

Luc Tuymans

Luc Tuymans, Dad's Heat, oil on canvas, 162,6 x 111,8cm, 2013. Image courtesy the artist and San Francisco Museum of Modern Art

« De toutes les sources d’énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse… »

Figure majeure de la scène artistique internationale, le peintre belge Luc Tuymans (1958-) interroge dans ses tableaux la condition humaine et le pouvoir des images. Ses compositions énigmatiques se déclinent en une palette de couleurs pâles, atones, neigeuses, grisâtres voire sepia. Il s’appuie sur des images trouvées qu’il photographie et recadre avant de les peindre. Dépouillé, évocateur voir spectral, son langage pictural se caractérise par une réduction des formes. L’artiste suggère plus qu’il n’informe et creuse les rapports entre la narration et la représentation, entre le savoir et les lacunes, entre l’image et la mémoire. Pour le citer: « Je ne veux pas faire de l’art pour l’art mais une peinture d’Histoire, ou plutôt une peinture de mémoire et de trauma. »

Copyright © 2022, Zoé Schreiber

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