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Kim Tschang-Yeul, *Goutte d’eau sur sable*, huile et sable sur toile, 100 x 100cm, 1974

« Le courage de la goutte d’eau, c’est qu’elle ose tomber dans le désert. » — Lǎo Shě

Kim Tschang-Yeul, Évènement de la nuit, 1972

Kim Tschang Yeul, Five Drops, Tinfix and oil on canvas, 100x100cm, 1986

Kim Tschang-Yeul, Waterdrops, India ink and oil on canvas, 80x80cm, 1986

Kim Tschang-Yeul, Waterdrops

Les tableaux de Kim Tschang-Yeul racontent toujours une même obsession, celle de l’eau, source de vie. Artiste coréen, marqué au fer rouge par la guerre de Corée, il peint des gouttes d’eau, des milliers de gouttes d’eau, un leitmotiv qu’il découvre au début des années 70 et qu’il n’a eu de cesse de décliner. Hyper-réalistes ou frôlant l’abstraction, ses compositions en trompe-l’oeil magnifient l’infiniment petit. Toutes en lumière et en transparence, les perles aqueuses qui parsèment et humectent ses toiles semblent ruisseler telle la pluie ou être sur le point de s’évaporer, à l’instar de la rosée ou de la brume matinale… Méditatives, ses oeuvres captent un éternel état de suspension. Pour citer Gaston Bachelard: « En ce qui touche ma rêverie, ce n’est pas l’infini que je trouve dans les eaux, c’est la profondeur. »

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