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« Connaître le chemin ne dispense pas du parcours. »

Pilvi Takala, Lost Pigeons, intervention, posters, 5:00 audio, 2012

Pilvi Takala, Lost Pigeons, intervention, posters, 5:00 audio, 2012.

Pilvi Takala, Lost Pigeons, intervention, posters, 5:00 audio, 2012

Artiste finlandaise, Pilvi Takala (1981-) représente le pays des Mille Lacs à la 59ème Biennale de Venise. Dans ses vidéos, ses installations, ses livres et ses performances, elle s’intéresse aux structures et aux normes qui régissent la vie en société. Telle une anthropologue, elle infiltre différents milieux et communautés dont elle étudie les codes, examine les systèmes de valeurs et décortique les rouages. Ses interventions, qu’elle documente à l’aide d’une caméra cachée, frôlent l’absurde et perturbent l’ordre établi. Elle resserre sa focale sur des microcosmes (association de colombophiles, entreprise de gardiennage, parc d’attraction Disney, école privée, club de poker…) pour nous parler de phénomènes plus larges. Ses oeuvres questionnent la fragilité de l’ordre social, la place de l’individu dans le groupe et le point de bascule entre conformisme et anti-conformisme, appartenance et déviance.

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