Tony Cragg

April 26, 2022 Zoé Schreiber

sign-up for the newsletter / s'abonner à la newsletter

« Rien n’est éternel, sauf le plastique… »

Tony Cragg, Runner, plastic, 1984

Tony Cragg, Eroded Landscape, glass, 234x120x125, 1999

Tony Cragg, Pair, stainless steel, 295 x 74 x 68cm, 2019

Tony Cragg, It is, It isn't, cast iron, 2011

Artiste britannique majeur, Tony Cragg (1949-) explore et révèle le potentiel de matériaux industriels. Dès les années 1970, il donne une seconde vie à des objets de récupération, des rebuts de la société de consommation qu’il assemble et incorpore dans ses oeuvres. Ses fresques murales emblématiques dessinent des formes immédiatement reconnaissables à partir de mosaïques constituées de détritus en plastique coloré. Passionné par les sciences, il privilégie progressivement les accrétions et les amoncellements. Ses oeuvres plus récentes évoquent tant des structures organiques en mouvement que des processus géologiques de stratification. Il s’interroge sur « comment faire en sorte que cette surface semble vivante, qu'elle dégage sa propre énergie ? » « [S]on but c’est d’aller au-delà de l’objet ou de la matière, de les décoder. »

View this post on Instagram

Simone Leigh

April 25, 2022 Zoé Schreiber

sign-up for the newsletter / s'abonner à la newsletter

Simone Leigh, Titi (Cobalt), glazed stoneware, 2020. Image courtesy the artist and Matthew Marks gallery

« Les marges sont à la fois un site “imposé par les structures oppressives”mais aussi “un site de radicale possibilité, un espace de résistance”… » — bell hooks

Simone Leigh, Façade, thatch, steel, and wood, Satellite, bronze, 7,3 x 3 x 2,3m, 2022. Sovereignty, American Pavilion, Venice Biennial

Simone Leigh, Jug, 2022

Simone Leigh, Cupboard, 2022

Simone Leigh, Brick House, 2019. A High Line Plinth commission.

Récompensée par le Lion d’Or de la 59ème édition de la Biennale de Venise, l’artiste américaine Simone Leigh (1968-) explore et matérialise, dans ses oeuvres polymorphes, des récits alternatifs oubliés voire occultés, des récits en marge de la grande histoire. Elle met en lumière la subjectivité et le vécu des femmes noires. La sculpture est son medium de prédilection, le bronze et la céramique ses matériaux de choix. Visages et bustes féminins, coiffes, raffia, coquillages, amphores et éléments architecturaux émaillent son univers visuel syncrétique qu’elle qualifie volontiers de “créolisation des formes” dans la mesure où elle tisse une toile de références multiples et hybrides liées à l'histoire coloniale, aux traditions artistiques africaines, afro-américaines et caribéennes. Selon ses propres mots: « Je vois souvent la sculpture comme performative. »

View this post on Instagram

Andy Goldsworthy

April 22, 2022 Zoé Schreiber

sign-up for the newsletter / s'abonner à la newsletter

« Plus on s'émerveille devant la nature, plus elle nous offre ses merveilles. »

Figure de proue du Land Art, l’artiste anglais Andy Goldsworthy (1956-) mène une réflexion sur la nature et le paysage. Qu’elles soient éphémères ou pérennes, ses oeuvres poétiques nous parlent d’équilibre et de fragilité, de transformation et d’impermanence. Les matériaux naturels qu’il recueille (branches, galets, feuilles, fleurs…) dans les lieux qu’il parcourt constituent le point de départ de ses sculptures et de ses interventions réalisées in-situ, interventions qu’il documente par le biais de la photographie. Pour le citer: « Il n’est pas question d’art. Il s’agit de la vie et du besoin de comprendre qu’il y a beaucoup de choses dans la vie qui ne durent pas. »

View this post on Instagram