Simone Leigh

Simone Leigh, Titi (Cobalt), glazed stoneware, 2020. Image courtesy the artist and Matthew Marks gallery

« Les marges sont à la fois un site “imposé par les structures oppressives”mais aussi “un site de radicale possibilité, un espace de résistance”… » — bell hooks

Récompensée par le Lion d’Or de la 59ème édition de la Biennale de Venise, l’artiste américaine Simone Leigh (1968-) explore et matérialise, dans ses oeuvres polymorphes, des récits alternatifs oubliés voire occultés, des récits en marge de la grande histoire. Elle met en lumière la subjectivité et le vécu des femmes noires. La sculpture est son medium de prédilection, le bronze et la céramique ses matériaux de choix. Visages et bustes féminins, coiffes, raffia, coquillages, amphores et éléments architecturaux émaillent son univers visuel syncrétique qu’elle qualifie volontiers de “créolisation des formes” dans la mesure où elle tisse une toile de références multiples et hybrides liées à l'histoire coloniale, aux traditions artistiques africaines, afro-américaines et caribéennes. Selon ses propres mots: « Je vois souvent la sculpture comme performative. »

Copyright © 2022, Zoé Schreiber


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