Jordan Casteel
Federico Herrero
Federico Herrero, Mountain, oil and acrylic on canvas, 90 x 80cm, 2017. Image courtesy the artist and Sies + Höke, Düsseldorf
Une forme ovoïde bleu ciel se détache du fond jaune citron et repose sur un plan horizontal vert…
Artiste costaricain, Federico Herrero (1978-) crée des tableaux, des installations immersives et des oeuvres conçues pour l’espace public dans la lignée de l’abstraction géométrique. Il imbrique, confronte et conjugue formes et couleurs à la surface de la toile. Ses compositions, à la palette solaire, vibrante et acidulée, proposent des espaces picturaux où toutes les touches de couleur se répondent telles les notes d’une partition musicale. La démarche des plasticiens latino-américains Roberto Matta, Gabriel Orozco et Helio Oiticica l’inspire, la nature et l’environnement urbain aussi. L’interaction des pigments et l’agencement des volumes suggèrent parfois un paysage, un lieu, une architecture… Pour le citer: “Je pense que les formes et les couleurs qui traversent mon travail ont le potentiel de réveiller l’enfant qui sommeille en nous; je crois en la magie et l’impact qu’ont les couleurs.”
Copyright © 2021, Zoé Schreiber
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Anni Albers
Anni Albers, Knot 2, gouache on paper, 43,2 x 53,7cm, 1947
« Un dessin est une ligne partie se promener. » — Paul Klee
Mark Manders
Mark Manders, Composition with Blue, wood, painted wood, painted epoxy, 23 x 33,5 x 13,5cm, 2013. Image courtesy the artist, Zeno X gallery and Tanya Bonakdar gallery.
Un fragment de visage enserré entre des morceaux de bois…
Artiste hollandais, Mark Manders (1968-) brouille les pistes entre illusion et réalité. Depuis 1986, il centre sa pratique autour de l’autoportrait, autoportrait qu’il conçoit comme une construction dont il échafaude et dévoile progressivement les éléments constitutifs (Self-Portrait as a Building). Ainsi, chaque oeuvre, chaque sculpture, chaque installation est conçue comme une nouvelle brique à l’édifice. Le bois, le bronze et l’acier sont avec l’argile, ses matériaux de prédilection et les fragments de visages et d’objets qu’il incorpore ses leitmotifs. Les “scènes” mélancoliques et nostalgiques qu’il nous livre sont des déclencheurs de narration au cadre spatio-temporel délibérément flou. Pour le citer: “mon travail est une ode à la fiction” et, comme le décrit l’historien de l’art Douglas Fogle: “chaque œuvre de Mark Manders peut être perçue comme une partie d’un ensemble immobilier psycho-géographique en constante évolution.”
Copyright © 2021, Zoé Schreiber
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May 15, 2017 / Zoé Schreiber
