Hugo McCloud

March 2, 2021 Zoé Schreiber

Un homme pousse à bout de bras un vélo sur lequel sont empilés des ananas…

Hugo McCloud, pineapple express (detail), 2020

Hugo McCloud, Together, 2020

Hugo McCloud, Aug 3, 2020

Hugo McCloud, push pull, 2019

L’artiste autodidacte américain, Hugo McCloud (1980-) compose ses tableaux à partir de matériaux de récupération qu’il recycle et revalorise en leur donnant un second souffle. Feuilles de métal, goudron, et, plus récemment, sacs en plastique trouvent grace à ses yeux. L’urbanisation, la transformation de notre environnement, le cycle de vie des objets industriels qui ponctuent notre quotidien, l’impact écologique du consumérisme mais aussi les réfugiés qui prennent la mer dans l’espoir d’un avenir meilleur sont autant de thématiques qui nourrissent son travail. Récemment, il a délaissé l’abstraction et ses toiles figuratives s’inspirent de photographies du rude labeur de travailleurs qu'il “peint” et réinterpréte en faisant fondre, au fer à repasser, des morceaux de sacs en plastique sur de larges panneaux en bois. Comme il l’explique: « Depuis le début, ma pratique artistique s’articule autour (…) de comment les gens font les choses, comment trouver la beauté dans ce à quoi on ne prête pas attention ou que l’on interprète mal, et de la volonté et la persévérance de l’homme. »

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Joseph Cornell

March 1, 2021 Zoé Schreiber

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Joseph Cornell, Untitled (Aviary with Yellow Birds, 1948

« Le canari ne porte que ses ailes, mais ses ailes le portent. » — Wole Soyinka

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Cristina de Middel

February 26, 2021 Zoé Schreiber

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Tel un insecte géant, un individu affublé d’un scaphandre et vêtu d’une combinaison en wax se fraie un chemin à travers les roseaux sauvages…

Cristina de Middel, The Afronauts, 2012

Photojournaliste espagnole, Cristina de Middel (1975-) interroge les liens entre photographie et vérité. Son travail artistique s’articule autour de clichés où réalité et fiction se côtoient. Elle met en lumière et revisite des événements historiques peu connus voire méconnus du grand public. Sa série “The Afronauts” se penche sur le programme spatial avorté de la Zambie, pays qui, en 1964, au lendemain de son indépendance, aspira à emboîter le pas aux États-Unis et à l’URSS dans la conquête de l’espace et à envoyer les premiers « afronautes » sur la Lune et sur Mars. La photographe documente ce rêve interstellaire par le biais de clichés futuristes. Comme elle l’explique: « En tant que photojournaliste, j’ai toujours été attirée par les aspects marginaux des récits (...) Aujourd’hui, mes projets personnels respectent les fondements de la vérité tout en s’autorisant à rompre avec les règles de la véracité: l’objectif est de pousser le public à analyser la trame des histoires que nous absorbons comme étant réelles. »

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