Une vague se casse sur le sable. Le vent fort rassemble les nuages et l’écume de mer se répand sur la plage.
Maureen Gallace (1960-) nous invite à mettre le cap sur le littoral de la Nouvelle-Angleterre. Depuis les années 90, l’artiste américaine n’a de cesse de peindre les paysages côtiers de son enfance. Souvenirs, observations du réel et visions imaginaires s’entremêlent dans ses compositions oniriques. Ses leitmotivs? La mer, les plages, les cabanes, les maisons éparpillées dans les dunes et les routes qui longent le rivage. De petits formats, ses tableaux aux couleurs estompées captent les atmosphères lumineuses et l'évolution de la nature au fil des saisons. Elle travaille à partir de croquis ou de photographies et vide ses oeuvres de toute présence humaine. Les bâtisses solitaires et isolées qu’elle livre à notre regard frisent l’abstraction et leur architecture est réduite à des parallélépipèdes blancs souvent sans portes ni fenêtres. « La maison est un lieu primitif. Enfant, c’est souvent la première chose que l’on dessine. La maison ne signifie rien en soi. C’est un berceau, un refuge. »
Copyright © 2020, Zoé Schreiber