Daniel Arsham

Daniel Arsham, Seated Figure, broken glass, resin, 81.0 x 107.0 x 58.0 cm, 2014. Image courtesy Perrotin

« L'inconnu est porteur d’angoisse… » — Nadine Gordimer

Les thématiques de la ruine et de l’archéologie spéculative irriguent la pratique artistique de Daniel Arsham (1980-). Témoin, dans son enfance, du violent ouragan Andrew qui dévasta en 1992 la Floride où il grandit, il s’inspire de cette expérience traumatique et met en exergue, dans ses oeuvres polymorphes, la force dévastatrice de la nature. Il reconstruit ses souvenirs "d’une architecture qui s’effondre, des murs et des plafonds qui s’écroulent." Bon nombre de ses oeuvres semblent sur le point de se décomposer ou de se recomposer. Daltonien, il privilégie le monochrome afin d’accentuer l’impact visuel des stratégies formelles (fragmentation, érosion, voilage…) qu’il met en place dans ses sculptures, ses installations, ses scénographies…


Copyright © 2022, Zoé Schreiber

Voir sur Instagram