Quelle que soit la distance, il faut choisir la bonne route…
Peintre figuratif anglais, Ray Richardson (1964-) se lance le défi de ne "peindre que ce qu’il connaît". Il documente le quotidien de son quartier et s’inspire entre autres du septième art, de la musique Soul de Marvin Gaye et de Gil Scott Heron, des romans noirs de James Ellroy et de la photographie de rue… Les personnages qui peuplent son univers sont presqu’exclusivement masculins et un bull terrier, son animal fétiche qui est aussi son alter ego canin, s’invite fréquemment dans ses compositions. Les instants suspendus qu’il nous propose évoquent tantôt l’atmosphère virile d’un pub, tantôt celle d’un ring de boxe ou celle d’un terrain de foot… Ses images sont silencieuses certes mais elles ne sont pas statiques. Il laisse le soin au spectateur de reconstituer les trames narratives ébauchées.
Copyright © 2020, Zoé Schreiber