EDITORIAL • 11 DÉCEMBRE 2021
La fourrure fait l’objet de toutes les convoitises des années 30 aux années 50, tombe ensuite en désuétude pour revenir en grâce dans les années 70, est violemment décriée dans les années 90 et refait un come back dans les années 2000. Aujourd’hui, sous la pression des organisations de défense des animaux, les pelisses de tous poils suscitent à nouveau la controverse. À ce titre, l’annonce de l’hebdomadaire féminin Elle de s’engager à ne plus faire dans ses pages la promotion de la fourrure animale d’ici 2023, s’inscrit dans l’air du temps. Le manteau qui habille le dossier de la chaise de Nicole Wermers rappelle de façon subliminale que, si les efforts pour prendre en considération le bien-être animal sont notoires dans l’industrie de la mode en général, la fourrure et les peaux d’animaux exotiques restent des produits auxquels certaines marques de luxe ont du mal à renoncer.
Fin d’année rime immanquablement avec classements, listes et palmarès. Le livre le plus vendu, le film le plus vu… et, depuis quelques années, l’emoji le plus utilisé. 92 % de la population en ligne dans le monde utilise des emoticônes pour agrémenter ses conversations et on en dénombre plus de 3600. Si la pandémie a bouleversé nombre de nos habitudes, il est un domaine où elle semble ne pas avoir eu prise. En effet, depuis trois ans déjà, la petite image virtuelle qui remporte les suffrages haut la main est celle du visage qui pleure de rire (😂) suivie de près par celle du cœur rouge (❤️)… Comme quoi, rire et amour vont de pair, qu’il pleuve ou qu’il vente. Si le “smiley” dépeint par Nate Lowman fait figure d’ancêtre, il reste encore et toujours facilement reconnaissable.
Enfin, comme le laisse deviner le tableau de Patricia Leite, la ville se pare, lentement mais sûrement, de lumières à l’approche des fêtes de Noël…
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber