EDITORIAL • 25 SEPTEMBRE 2021
Le 15 septembre dernier, le magazine américain Rolling Stone a, pour la première fois depuis 17 ans, réactualisé son palmarès des 500 “meilleures chansons de tous les temps”. La chanson Respect de la “Reine de la Soul”, Aretha Franklin, est ainsi passée de la cinquième à la première place. En se réappropriant et en épelant sur la toile en lettres majuscules l’une des phrases de la chanson éponyme, “All I’m askin is for a little respect” (tout ce que je demande c’est un peu de respect), Jeffrey Gibson attire l’attention sur les revendications des populations amérindiennes dans l’Amérique d’aujourd’hui.
La surface de la Terre s’apparente à un puzzle dont les pièces seraient les plaques tectoniques. Lesdites plaques se déplacent les unes par rapport aux autres de quelques centimètres par an et provoquent volcans et séismes. On dénombre une cinquantaine d’éruptions volcaniques par an. Après l’eruption meurtrière du Nyiragongo en RDC, celle de l’Etna en Italie et celle du volcan finlandais Fagradalsfjall pour ne citer qu’elles, l’éruption du volcan de la Cumbre Vieja aux Canaries est la dernière en date à faire la une cette année. Le tableau de Brice Guilbert illustre tant la fascination que la peur qu’exercent les volcans sur l’imaginaire collectif.
Si les activités humaines contribuent indéniablement au déclin de la population des oiseaux, le confinement de l’année dernière, semble avoir redonné de la voix aux piafs de nos villes. Pigeons ramiers et biset, corneilles, merles, mésanges bleues et pies bavardes se sont soudainement rappelés à notre bon souvenir. En partageant son inventaire chromatique réel et imaginaire, Jochen Gerner nous rappelle que pour entendre et voir les oiseaux, il faut apprendre à les observer.
Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber