EDITORIAL • 3 JUILLET 2021
Que l’on soit amateur ou non de courses cyclistes, la Grande Boucle est un événement sportif incontournable qui se tient tous les ans pendant trois semaines en début d’été. Sa retransmission en direct à la télévision en fait le sport spectacle par excellence. Pas un Tour de France sans un festival de chutes spectaculaires et cette année ne fait pas exception à la règle, tant s’en faut... À peine commencée que trois “carambolages” ont déjà émaillé la boucle... L’œuvre de David Gerstein met en scène un peloton en ordre de marche où se côtoient, au coude-à-coude, coureurs anonymes, sprinteurs et cadors.
Depuis le début de la semaine “un dôme de chaleur” exceptionnel étouffe littéralement le grand ouest du Canada et des Etats-Unis et emprisonne l’air chaud au-dessus d’une région au climat d’ordinaire humide et tempéré. Cette vague de chaleur suscite de vives inquiétudes… Si l’on n’a pas encore assez de recul pour mesurer les repercussions sur la faune et la flore, un pic de mortalité a d’ores et déjà été constaté au sein de la population. Les températures caniculaires atteignent des records historiques et, combinées à une sécheresse intense, sont à l’origine d’incendies de chaleur dévastateurs de part et d’autre de la frontière. Les restes d’un feu de forêt qui composent l'installation de Cornelia Parker font écho aux catastrophes naturelles causées par ces phénomènes météorologiques inhabituels et extrêmes.
“Donne-moi ta main et prend la mienne… mais oui, mais oui, l’école est finie”… Les fillettes un tant soit peu anachroniques de Claire Tabouret marquent le coup d’envoi des vacances et le début de l’insouciance estivale.
Bel été à vous qui avez pris le large, bel été à vous pour qui l’ailleurs est ici. Restez curieux et bonne lecture!
Zoé Schreiber