Joe Goode, Untitled (Torn Sky), 1970. Image courtesy Kohn Gallery
« If I can’t find a new way of seeing something then I’m not interested in it » — Joe Goode (1937-2025)
Joe Goode, Untitled (Torn Sky), 1970. Image courtesy Kohn Gallery
« If I can’t find a new way of seeing something then I’m not interested in it » — Joe Goode (1937-2025)
Bruce Nauman, Double Size Head and Hand, ink, pastel, pencil on transparent tape on paper, 144.8 x 110.5 cm, 1989. Image courtesy the artist, Sperone Westwater, Gagosian, White Cube
January 6, 2025 / Zoé Schreiber
December 30, 2024 / Zoé Schreiber
Thomas Demand, Hanami, UV print on non-woven wallpaper, dimensions variable, 2014
Le cerisier, symbole de renouveau, de vitalité et de beauté…
Artiste allemand, Thomas Demand (1964-) explore les rouages de la construction des images. À la lisière de l’illusion et de la fiction, ses photographies grand format documentent une réalité construite de toute pièce. Dépouillés de toute présence humaine, les architectures et les décors qu’il offre à notre regard sont certes vraisemblables mais factices. En effet, son processus consiste à créer des maquettes hyper réalistes en papier à échelle réelle, inspirées d’images puisées dans les médias, qu’il photographie avant de les détruire. Ses oeuvres interrogent le statut documentaire de la photographie, la porosité entre l’objectivité et la subjectivité, entre le "vrai" et le "faux", entre le réel et le facsimilé. Selon ses propres mots: « La photographie n'est pas une réalité, mais une représentation qu'il faut déchiffrer. »
Copyright © 2025, Zoé Schreiber
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Jun Ahn, Gravity #007, HDR ultrachrome archival pigment print, 60 x 40 inches, 2014. Image courtesy the artist and Christophe Guye Galerie
« On n'a jamais fait de grande découverte sans hypothèse audacieuse. » — Isaac Newton
Dans sa série intitulée One Life/Gravity, la photographe sud-coréenne Jun Ahn (1981-) immortalise des pommes suspendues en plein air dans des lieux divers et variés. Surréalistes mais ancrées dans le réel, ses photographies non truquées font penser à la genèse de la théorie de la gravitation universelle certes mais lui permettent aussi de visualiser une certaine conception de l’impermanence et la transcendance. « J’utilise la gravité et le phénomène de chute libre comme une métaphore du memento mori. »
Copyright © 2025, Zoé Schreiber
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