'Kanal Brut', Kanal-Centre Pompidou

En attendant le début des travaux de réaménagement et l’ouverture définitive prévue pour 2022, le futur musée d'art moderne et contemporain de Bruxelles a pris ses quartiers pour une "année de préfiguration" dans les locaux de l’emblématique Garage Citroën-Yser situé Quai des Péniches.

La curiosité suscitée par le projet est indéniable et, lors de l’inauguration du Kanal-Centre Pompidou le week-end du 5-6 mai dernier, près de 22.000 visiteurs se sont déplacés pour non seulement découvrir le bâtiment à l'état brut mais aussi le parcours de l’exposition proposé par les commissaires, promenade artistique qui préfigure les activités culturelles qui se dérouleront au cours de l’année à venir et qui marque le lancement du partenariat entre la Région Bruxelles-Capitale, le Centre Pompidou et la Fondation Kanal.

La transformation de l’espace industriel en espace culturel est un projet pharaonique et, au-delà des controverses soulevées par l’initiative, l’exposition inaugurale (intitulé Kanal Brut) permet non seulement d'attiser la curiosité du public mais aussi et surtout d'inscrire ce chef-d’œuvre du patrimoine architectural bruxellois dans les mémoires avant sa réaffectation définitive en musée d’art contemporain et en lieu de vie et de création.

Fort de ses 38 000 mètres carrés de superficie répartis sur cinq étages, l’ancien "Garage Citroën" est en réalité une usine dont les volumes XXL impressionnent. La plupart des hangars et allées de cette cathédrale de verre et d’acier ont été conçus pour accueillir les voitures dans tous leurs états et, dans ce labyrinthe, même les œuvres les plus monumentales paraissent moins imposantes tant elles se fondent dans leur écrin et tant elles ont de place pour "respirer". 

Kanal Brut se compose de plusieurs expositions distinctes où se mêlent sculptures et installations, design et architecture, arts visuels, projections de films et œuvres originales de dix plasticiens "bruxellois" qui rejoindront progressivement la collection de cet établissement en devenir…  Les 300 œuvres présentées ont été tirées des fonds du Centre Pompidou et sont en mesure de résister aux contraintes imposées par le bâtiment industriel avant rénovation. Au vu du gigantisme des lieux, il est fort à parier que vous ne puissiez toutes les découvrir en une seule visite.

"Perdez-vous!" enjoignent les plans distribués dans le hall d’accueil. A l'entrée, la sculpture cinétique de Jean Tinguely (L’enfer un petit bout, 1984) s'anime dans une atmosphère ludique et carnavalesque tandis que l'installation lumineuse de Pascal Marthine Tayou (Open Wall, 2010), composée d’enseignes récoltées de par le monde, nous invite à pénétrer dans l’antre du "plus grand garage d’Europe". Dans l’ancien service electro, L’Usine de Films Amateurs, un studio de cinéma conçu par le cinéaste Michel Gondry, est mis à disposition des réalisateurs en herbe.

Plus loin, et conformément à la volonté des commissaires de sélectionner des œuvres en cohérence avec le cadre qui les abrite, La DS aérodynamique de Gabriel Orozco (1993) s’expose dans l’ancien showroom et des sculptures en tôles sont rassemblées dans l’ancien atelier de carrosserie. Tôles fait dialoguer des œuvres d’Alexandre Calder, de Robert Rauschenberg, de Matthias Goeritz avec celles de Donald Judd, de César ou encore de John Chamberlain.

Au premier étage, l'exposition Station to Station se déploie dans l’ancien parc de stationnement, un immense plateau aux baies vitrées offrant au regard diverses vues urbaines. Les installations abordent la thématique de l’habitat et de la ville du futur. On peut y découvrir la maison suspendue de Toyo Iito (PAO II: A Dwelling for the Tokyo Nomad Women, 1989-2017), le Pavillon en verre de Ross Lovegrove (Pavillon Lasvit LiquidKristal, 2012) et la yourte de Martial Raysse (Oued Laou, 1971/2014). Le prototype de la Maison Tropicale de Brazzaville (1953) de Jean Prouvé est mise en relation avec plusieurs vitrines constituées d’archives du Centre International pour la Ville, l'Architecture et le Paysage (CIVA) qui documentent les réalités du logement au Congo Belge (A chacun sa maison. L'habitat au Congo Belge : 1945-1960). Il convient ici de rappeler que le CIVA installera lui aussi ses locaux sur le site du futur musée.

Dans les anciens bureaux, des œuvres de Marcel Broodthaers, Jenny Holzer, Haim Steinbach, Peter Fischli et David Weiss ou encore d’Alain Séchas sont réunies afin d’évoquer les rouages de l’administration (Objet : Administration).

La réflexion sur l’image en mouvement initiée au rez-de-chaussée dans le studio de Michel Gondry se prolonge aux 3ème, 4ème et 5ème étages (Le lieu du film). N’hésitez pas à vous aventurer sur les rampes qui mènent aux étages supérieurs... Vous y croiserez des œuvres d’artistes minimalistes et conceptuels majeurs tels Dan Flavin, Fred Sandback, Bruce Nauman, Carl André et Sol Lewitt, et pourrez également vous plonger dans les installations visuelles immersives de David Haxton et d’Anthony McCall. 

L’architecture des années 30 de l’ancien garage Citroën est à mon sens le clou du spectacle de cette "année de préfiguration". Après avoir déambulé dans la rue qui traverse le site de 38 000 m2 et accédé aux étages par les différentes rampes qui sillonnent l’espace, L’Auditorium de Franz West (1992), composé de canapés sur lesquels sont posés des tapis d’Orient usagés, offre un cadre de repos bienvenu d’où, confortablement installés, vous pourrez à votre tour vous interroger sur les enjeux du musée de demain qu’est le KANAL-Centre Pompidou.

Franz West, L'auditorium, 1992. Photo credit: Agnès Vandermarcq

Franz West, L'auditorium, 1992. Photo credit: Agnès Vandermarcq

Kanal Brut, KANAL-Centre Pompidou, Quai des Péniches, B-1000 Bruxelles, Belgique. Fermé le mardi. "Année de préfiguration" jusqu'au 10 juin 2019.

Copyright © 2018, Zoé Schreiber  

'Melancholia', Fondation Boghossian, Villa Empain

© Claudio Parmiggiani,  Senza Titolo, 2009  Image courtesy: Fondation Boghossian

© Claudio Parmiggiani,
Senza Titolo, 2009
Image courtesy: Fondation Boghossian

L’exposition pluridisciplinaire que nous propose la Fondation Boghossian part du postulat que la mélancolie est un terreau propice à la création et nous invite à découvrir le travail d’une quarantaine d’artistes belges et internationaux qui ont illustré cette thématique dans leur pratique artistique. Intitulée Melancholia, l'exposition explore comment ils ont décliné la manifestation de cette humeur noire censée engendrer tristesse, vague à l'âme et morbidité.

Organisé de façon thématique en six sections distinctes (Le Paradis Perdu, Mélancolies, Ruines, Le temps qui passe, Solitude et Absence), le parcours s’égrène au fil des salons, salles et chambres de la Villa Empain, l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture Art Deco bruxelloise. La disparition, le temps, l'histoire et la mémoire constituent les champs d'interrogations primaires des plasticiens exposés.

L’accrochage et les installations sont rythmés à l'aune de citations de poètes et d'écrivains qui étayent les multiples interprétations du "spleen". Couvrant plus de 150 ans d’histoire, les œuvres dialoguent entre elles et s’inscrivent dans différents courants artistiques: le symbolisme et le surréalisme, l'expressionnisme flamand, le mouvement Fluxus ou encore l'Arte Povera pour ne citer qu’eux.

A peine passé le seuil de la Villa, une première citation du philosophe danois Sören Kierkegaard ("Je n’ai qu’un seul ami, Echo; / et pourquoi est-il mon ami? Parce que j’aime ma tristesse et qu’il ne me l’enlève pas. / Je n’ai qu’un seul confident, le silence de la nuit; / et pourquoi est-il mon confident? / Parce qu’il se tait") sert de mise en bouche et plonge le visiteur dans une atmosphère méditative. Place ensuite à l’impressionnant monticule de têtes décapitées d’inspiration antique de Claudio Parmiggiani, (Senza Titolo, 2013-2015). Amoncelées les unes sur les autres, ces têtes en marbre évoquent les vestiges de l’antiquité mais aussi le passage du temps et la mort. Plus loin, la bibliothèque de livres en verre diaphane et les photographies noir et blanc de Pascal Convert développent la problématique de l’oubli et de la destruction du patrimoine culturel. Sa série Falaise de Bâmiyân (2017) documente les restes de trois statues monumentales de Bouddhas sculptées en Afghanistan entre 300 et 700 après J-C, détruites et arrachées de la falaise par les talibans en 2001.

A l’étage, Farah Atassi recouvre ses toiles abstraites d’aplats de couleurs aux formes géométriques quasi-figuratives, inspirées tant par le cubisme que par les arabesques et les hiéroglyphes. Samuel Yal fragmente un visage en une myriade de morceaux en porcelaine (Dissolution, 2012), tandis que les autoportraits iconiques de Giuseppe Penone et de Joseph Beuys renvoient à l’introspection et au tempérament saturnien de certains artistes… On croise moults figures solitaires au fil des salles, celles qui peuplent les toiles de Giorgio de Chirico, de Paul Delvaux ou encore de Léon Spilliaert mais aussi une figure filiforme de Giacometti et toutes évoquent à la fois l’isolement, le vertige et la nostalgie.

Les œuvres présentées dans la chambre d’amis décrivent le passage du temps. Constituée de 125 galets ramassés sur une plage en Grèce, l’installation de Lionel Estève (La Beauté d’une Cicatrice, 2012) qui évoque l’évaporation d’un cours d’eau côtoie une photographie d’un îlot désert de Melik Ohanian (Selected recordings n°99, 2003) et un paysage graphique et épuré dessiné à main levée en deux trois traits par Etel Adnan (Soleil sur le Mont Tamalpais, 2016). Paysage réel et paysage mental se confondent et le temps s’étend à l’infini si le visiteur s’immerge dans l’enregistrement du poème sonore One Million Years (Past and Future), 1969-2000), la célèbre œuvre d’On Kawara. 

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, Lionel Estève et Melik Ohanian, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, Lionel Estève et Melik Ohanian, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

Dans un autre salon, une sculpture en aluminium de El Anatsui (Wastepaper bag, 2003) jouxte l'énigmatique photographie d’une forteresse en ruine capturée par Geert Goiris (Liepaja, 2004).

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, El Anatsui et Geert Goiris, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation BoghossianImage courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, El Anatsui et Geert Goiris, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation BoghossianImage courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

Enfin, dans le jardin, l’installation de Christian Boltanski (Animitas (2016-2018)) s’anime au moindre souffle de vent et le tintillement des clochettes japonaises et plaques en verre qui la composent nous rappelle que derrière chaque absence se cache une présence…

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, Christian Boltanski, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, Christian Boltanski, vue d'exposition. Image courtesy: Fondation Boghossian © Lola Pertsowsky

L'exposition corrobore le constat de Théophile Gauthier selon lequel: "la mélancolie nuageuse du Nord n'est rien à côté de la lumineuse tristesse des pays chauds." Je vous invite à aller à la découverte des oeuvres exposées à la Villa Empain et à vous laisser emporter par celles qui feront écho chez vous à ce sentiment universel.

Melancholia, Fondation Boghossian, Villa Empain, 67 Avenue Franklin Roosevelt, B-1050 Bruxelles, Belgique. Jusqu'au 19 août 2018. 


Evènements à venir dans le cadre de l'exposition:
* Geert Goiris: Un conversation avec Sam Steverlynck
Mercredi 2 mai 2018, à 19h
* Pascal Convert: une conversation avec Philippe Dagen et Yves Ubelmann
Jeudi 31 mai 2018, à 19h

Copyright © 2018, Zoé Schreiber 

Zoé Schreiber, Ewan Mitchell, Camara Taylor, 'Roadmaps', Center for Contemporary Arts (CCA), Glasgow

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Roadmaps : a group show with Ewan Mitchell, Zoé Schreiber and Camara Taylor 

PRACTICAL INFORMATION
Center for Contemporary Arts (CCA), Intermedia Gallery
350 Sauchiehall Street, Glasgow G2 3JD, UK

EXHIBITION DATES
From 20 April until 7 May 2018.
Mon - Sat, 11 - 6pm
Sun, 12 - 6pm
Preview: Thursday 19 April from 6-9pm. 

Supported by Glasgow International 2018
More info: http://glasgowinternational.org/events/ewan-mitchell-camara-taylor-zoe-schreiber/ 

  • Featured in The Skinny:

A look ahead to Glasgow International 2018 - The Skinny

It's April and an even-numbered year ergo it's time for the new edition of Glasgow International (GI), taking place this month from 20 April-7 May. With international relations taking a historical backflip for the worse, the idea of an international visual arts festival feels more optimistic and indispensable than ever.

Alain Séchas

Si les beaux jours ne se profilent que timidement à l'horizon, les toiles et vignettes vitaminées du plasticien français Alain Séchas (1955-), exposées à la galerie Albert Baronian, nous proposent une bouffée de bonne humeur et de fraîcheur printanière.

L'univers artistique d’Alain Séchas n’est pas sans rappeler l’esprit satirique du dessin de presse, de la caricature et de la bande dessinée. Le chat est la figure emblématique de son travail. Un chat qu’il substitue à la figure humaine, un chat filiforme et anthropomorphe qui agit comme le feraient les gens dits ordinaires et qu’il décline sous toutes ses formes en le mettant en scène avec dérision. Son personnage félin lui permet de saisir l’air du temps et d'amener le spectateur à une réflexion humoristique sur son quotidien.

Alain Séchas, 'MAJORETTE', vue d'exposition, Galerie Albert Baronian. Image courtesy: Galerie Albert Baronian. Photo credit: Isabelle Arthuis

Alain Séchas, 'MAJORETTE', vue d'exposition, Galerie Albert Baronian. Image courtesy: Galerie Albert Baronian. Photo credit: Isabelle Arthuis

Sa pratique est ancrée dans le dessin, dessin qu'il transforme ensuite en peintures, en installations ou en sculptures, à l'instar de La Cycliste de Bruxelles, née d’une commande publique de la ville en 2005 que d’aucuns d’entre vous ont peut être déjà croisée aux abords des galeries Saint-Hubert... Après avoir privilégié un temps l'abstraction, les tableaux grand format et œuvres sur papier à découvrir dans l’exposition intitulée MAJORETTE illustrent un retour à la figuration.

Ses créatures surgissent d’une simple ligne noire tracée de façon rapide et incisive sur une feuille de papier. Esquissés du bout de son pinceau en quelques traits déliés, ses personnages à tête de chats s’animent sur des fonds aux tonalités pop et toniques. Les figures qui peuplent l’accrochage sont presque exclusivement féminines et, force nous est de constater que la vision de la femme mise en avant est à bien des égards stéréotypée. Croquées dans leurs lieux de vie, les silhouettes élancées, aux petits visages mangés par deux yeux ronds stupéfaits, vaquent à leurs occupations domestiques sans sembler se poser trop de questions. Certaines d’entre elles conduisent, font du ski, de la plongée, font tourner un bâton de majorette… Référencée dans l’intitulé, la majorette évoque non seulement la meneuse de revue qui anime spectacles et défilés mais aussi la célèbre marque française qui enchante amateurs et collectionneurs d’automobiles miniatures et drape l’exposition dans une ambiance ludique.

Alain Séchas, 'MAJORETTE', vue d'exposition, Galerie Albert Baronian. Image courtesy: Galerie Albert Baronian. Photo credit: Isabelle Arthuis

Alain Séchas, 'MAJORETTE', vue d'exposition, Galerie Albert Baronian. Image courtesy: Galerie Albert Baronian. Photo credit: Isabelle Arthuis

Les plages de couleurs bleues, jaunes, rouges, oranges, vertes, roses et grises dialoguent et s’imbriquent les unes dans les autres à la manière d'un patchwork… La saturation des arrière-plans fait place dans deux autres tableaux et dans une séquence d'œuvres sur papier (exposée dans une pièce au fond de la galerie) à une palette bleutée. Souvent représentées seules, de face ou de dos, les créatures hybrides sont figées dans un moment d’introspection qui fait penser aux plans cinématographiques. Comme l’explique le critique d’art et commissaire d’exposition Patrick Javault : “Depuis qu'il se fait passer pour peintre, Alain Séchas n'a jamais paru aussi proche du cinéma. Il dispose des taches, des blocs de couleur avec un sens de l'harmonie, et leur donne de l'élan et de la vitesse par le trait (de plus en plus libre et relâché) comme d'autres accordent des images et des sons. Ses chats restent son idiome, sa façon à lui de nous faire partager son joyeux effarement. Dessin et peinture travaillent ensemble et échangent parfois leur rôle, produisant l'équivalent de l'harmolodie d'Ornette Coleman, maître en liberté toutes catégories.

En chroniqueur d’aujourd’hui, il déploie son humour décalé dans une série de dessins réalisés au feutre Posca acrylique. Son style télégraphique réunit tous les éléments d’une bonne blague dont la chute se cristallise en deux, trois mouvements de marqueur… 

Alain Séchas parvient à créer un rapport immédiat avec le visiteur grâce au ton léger et humoristique de ses avatars. Les œuvres présentées permettent de suivre les pérégrinations de ses "chats" à deux pattes, protagonistes allégoriques à prendre au second degré et qui font écho à notre moment présent. Après tout, “l’humour peut dire quelque chose de la réalité dans laquelle nous vivons et reprendre ainsi une position morale tout en restant ludique.

Dans le deuxième espace de la galerie, situé au 33 Rue de la Concorde, c’est le photographe français Eric Poitevin (1960-) qui est mis à l’honneur. Sa nouvelle série de photographies propose une interprétation contemporaine d'un herbier. Scénographiées sur fond blanc dans son atelier, ces "natures mortes" s’apparentent à des dessins d’observation et sont une invitation épurée et poétique à accueillir le printemps. 

Notons également que le 31 mars, Albert Baronian ouvre, en collaboration avec la galeriste liégeoise Yoko Uhoda, un espace à Knokke-Le-Zoute. Apertura, l’exposition inaugurale, sera consacrée à la peinture abstraite américaine et mettra en exergue des toiles de Marina Adams, Sam Falls, Amy Feldman, Ron Gorchov, Changha Hwang, Larissa Lockshin, Joseph Marioni et Stanley Whitney.

 

Alain Séchas, MAJORETTE, Galerie Albert Baronian, 2 Rue Isidore Verheyden, B-1050, Bruxelles, Belgique. Jusqu'au 14 avril 2018.

Eric Poitevin, Galerie Albert Baronian, 33 Rue de la Concorde, B-1050, Bruxelles, Belgique. Jusqu'au 14 avril 2018.

Apertura : group show with Marina Adams, Sam Falls, Amy Feldman, Ron Gorchov, Changha Hwang, Larissa Lockshin, Joseph Marioni, Stanley Whitney, Galerie Albert Baronian - Yoko Uhoda Knokke, Zeedijk 731, Het Zoute, 8300 Knokke-Heist, Belgique. Du 31 mars jusqu'au 13 mai 2018.

Copyright © 2018, Zoé Schreiber 

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