Des filets de couleur suspendus en apesanteur…
La pratique artistique de Rana Begum (1977-) s’inscrit à la croisée de la sculpture, de la peinture et de l’architecture. L’artiste travaille sur la couleur, module l’espace et la lumière. Elle s’inspire tant de ses souvenirs d’enfance au Bangladesh que de l’espace urbain londonien où elle est installée. Elle assemble les formes et les motifs, joue sur la géométrie, le reflet et la répétition afin de créer des illusions d’optique. Le ruban adhésif, la tôle ondulée, les treillis métalliques et les réflecteurs de signalisation routière figurent parmi ses matériaux de prédilection. Sa démarche s’inscrit dans la lignée du minimalisme et d’artistes tels Agnès Martin, Donald Judd, Sol LeWitt ou encore Carlos Cruz-Diez. « J’observe l'espace, j’observe l'architecture et la façon dont la lumière y pénètre et m’interroge sur comment je peux l’utiliser à mon avantage. Je pense qu'une grande partie de mon travail ne consiste pas à lutter contre l'architecture, mais plutôt à composer avec elle. »
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