Et l’emblématique “tronie” du XVIIe siècle devient portrait…
L’artiste américano-éthiopien Awol Erizku (1988-) réinterprète, dans ses photographies, installations et néons, les canons esthétiques de l’histoire de l’art. Sa feuille de route: questionner l’eurocentrisme des représentations et proposer d’autres modèles de beauté. Son univers visuel est graphique et coloré. Il remixe dans ses oeuvres des références au mouvement des droits civiques, à la mythologie africaine, à la musique et à la pop culture… « Il n’y avait pas beaucoup de personnes de couleur dans les galeries et les musées dans lesquels j’allais. En grandissant, je me suis dit quand je deviendrai artiste, je mettrai mon grain de sel dans ce monde. »
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