« Qu’est-ce qu’une mauvaise herbe, sinon une plante dont on n’a pas encore découvert les vertus ? » - Ralph Waldo Emerson
L’artiste américain Tony Matelli (1971-) est connu pour ses sculptures hyperréalistes. À l’instar de son compatriote Duane Hanson (1925-1996) avant lui ou encore de l’australien Ron Mueck (1958-) pour ne citer qu’eux, il reproduit le plus fidèlement possible et dans les moindres détails l’apparence de ses modèles. Personnages grandeur nature, animaux, brindilles et mauvaises herbes... Il pousse le réalisme à son paroxysme. Réalisées en silicone ou en bronze et minutieusement peintes à la main, ses oeuvres, à la fois narratives et ambivalentes, donnent l’illusion du réel tout en jouant avec la perception et les certitudes du spectateur. Ambivalentes, elles ne laissent pas indifférent; certaines surprennent, émeuvent, indignent voire dérangent…
Copyright © 2021, Zoé Schreiber